COVID 19 – ALERTE, ALERTE

LE COLISEE DE ROME – SITE DESERT (Photo by Alberto PIZZOLI / AFP)

LE COVID 29 – LA PESTE DU 21 ème SIECLE ?

Dans un autres siècle, nous pourrions penser que le COVID 19 est une punition divine et que nous devons accepter de payer pour nos fautes.

LE TRIOMPHE DE LA MORT par Pieter Brueghel l’Ancien 1562

Il en fut ainsi pour l’épidémie de peste au 14 ème siècle qui décima plus de 25 % de la population européenne et celles du choléra au 19 ème siècle qui toucha une grande partie des pays européens et dont la troisième pandémie en 1854 fit 143 000 morts en France. Ces deux maux ont touché plusieurs continents et à ce titre passèrent du stade d’épidémie à celui de pandémie.

SCENE DE CHOLERA – PARIS MUSEES COLLECTIONS

LE COVID 29 : QUID DE SON ORIGINE ?

Gageons que d’ici peu, nombre de prédicateurs et autre prophètes sauront nous rappeler nos fautes et nous exhorter à expier nos péchés afin que cesse la pandémie.

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Selon le président et ses alliés, les démocrates et les médias font exprès d’exagérer la menace du Covid-19 pour nuire au président américain.

D’autres devins plus matérialistes chercheront à minimiser l’ampleur de la pandémie. Les économistes, analystes, philosophes et moralistes, présenteront cette pandémie du COVID 19 et la forte mortalité qu’elle va engendrer, comme la conséquence d’une course à la surproduction et la surconsommation, au détriment du respect des normes sanitaires et de l’environnement.

Il faut en convenir le virus surgit en Chine, dans un pays communiste appliquant les règles ultra-libérales que nos démocraties occidentales n’oseraient plus revendiquées. Depuis, plusieurs décennies, nous relevons ici ou là dans les productions en provenance de Chine des défauts de fabrication, portant atteintes à la santé. Mais au nom de la croissance économique, nous maintenons nos liens et augmentons nos échanges.

Cependant, rien ne permet de dire que cette course à la croissance et l’absence de contrôle est la mère nourricière de ce COVID 29 et qu’il trouve bien sa source dans l’empire du milieu.

LE COVID 29 : QUELLE POLITIQUE SANITAIRE APPLIQUER ?

Séparons déjà les démocraties, les autocraties et les dictatures. Selon que notre gouvernement relève de l’une ou de l’autre, les options seront différentes.

LE PRESIDENT MACRON LORS DE SON ALLOCUTION DU JEUDI 12 MARS 2020

La France est une démocratie éclairée quoiqu’en disent certains esprits chagrins. Il s’agit donc de tout faire pour limiter les effets dévastateurs de cette pandémie tout en respectant chaque individu, en sollicitant, en incitant plus qu’en imposant. Le président a fait preuve d’une grande pédagogie en expliquant comment chacun d’entre nous peut contribuer à contenir la propagation du virus par quelques gestes au quotidien. Il n’a pas sous estimé la gravité de la pandémie, mais par son calme, sa détermination, sa maîtrise du sujet, il a tout fait pour rassurer les Français tant sur le plan sanitaire, social que financier. Dans un contexte aussi difficile, il a annoncé un certain nombre de mesures de confinement n’omettant jamais de démontrer le bien fondé de la décision et sa contribution pour retarder la propagation du virus. Ces mesures pourront être plus contraignantes selon l’évolution de la pandémie et ce au jour le jour.

LE COVID 29 : L’ULTIME REGULATION DES MARCHES

Notre Président présente cette crise sanitaire comme une alerte majeure à cette course effrénée à la consommation et à la production, à la recherche permanente du plus grand profit . Cette crise pourra être l’opportunité de modifier durablement nos comportements.

De nombreuses alertes passées avaient déjà engendrées de tel engagement. Et puis la crise passée, les vieux démons ont repris le leadership. Ainsi, en fut il en 2008 lors de la crise financière. Qu’en sera t-il pour le COVID 19 ? Saurons nous enfin prendre en compte les leçons du passé ? Saurons nous préserver non seulement notre avenir mais aussi notre présent ?

Crédits Photos : Retronews.fr, Paris musées collections, slate.fr, Paris Match, Konbini.com, Statista, Guglielma Mangiapane/Reuters, Alberto Pizzoli/AFP, static.cnews.fr, orbis.info

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