VALERIE TRIERWEILER

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VALERIE TRIERWEILER – MERCI POUR CE MOMENT

L’épisode conjugal du couple présidentiel de début d’année m’avait interpellée voire émue quant au sort réservé à Valérie Trierweiler, la Première Dame.

Il est toujours difficile d’être celui qui dans le couple est abandonné, mais lorsque cela se produit en première page d’un magazine avec des échos dans tous  les médias de presse écrite, radio et TV  de France, d’Europe et même du Monde, cela devient particulièrement cruel et douloureux.

Cette émotion s’était transformée en sympathie après le communiqué de rupture du Président. Nous assistions à la répudiation d’une femme qui avait le malheur de ne plus plaire au Prince. Dans le passé, le Rois de France avaient usé et abusé de ce droit mais sans atteindre ce degré de violence du fait de la mondialisation de l’évènement (eh oui ! même ici la mondialisation peut tuer).

Aussi, dès parution de ce livre, je souhaitais le lire et mieux connaître Valérie Trierweiler, peu chérie par les médias depuis l’élection de François Hollande. Et pourtant, la presse dans son ensemble considérait ce livre comme un brûlot (terme largement utilisé pour qualifier les écrits sur Marie Antoinette, étonnant non !) indigne d’une Première Dame, portant atteinte à la fonction Présidentielle mais n’hésitait pas à en parler largement créant ainsi le buzz autour de sa sortie.

Que vous dire du livre ? Quelques traits contre le Président, mais rien d’excessif, rien qui ne soit une atteinte irréparable et nouvelle à la fonction Présidentielle. Valérie Trierweiler parle de ses origines sociales, de son enfance et adolescence, de sa confrontation avec l’élite plus argentée ” mieux née”, sans jamais renier ce qu’elle était. On la sent sensible voire susceptible sur le sujet. Elle est amoureuse, très amoureuse de cet homme. Elle l’aime, elle l’adore et quelque part se perd dans cet amour. Pourtant, elle n’ignore pas les faiblesses de F Hollande, elle en souffre mais elle l’aime. En parler, c’est encore être avec lui, même si désormais elle est entre haine et amour. Elle veut lui faire du mal comme il lui en a fait.

Alors quand la presse lui demande de la réserve, de respecter la fonction présidentielle, c’est “l’hôpital qui se moque de la charité”. Qui depuis plus de deux ans se moque du Président, lui reproche non seulement sa politique mais aussi sa posture jugée peu présidentielle sans parler de son look en comparaison de celui d’Obama, qui se charge de relayer les randonnées matinales, casqué et porteur de croissants, auprès du peuple ? La Presse.

Quant à l’atteinte de la fonction présidentielle, soyons objectifs, le Président n’a pas besoin de Valérie Trierweiler. Il s’en occupe très bien lui même.

Editeur : Les Arènes – www.arenes.fr

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